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Pour suivre un trésor. Un triangle tracé sur une carte d'Europe trouvée par coïncidence dans la boutique de livres d'occasion Alfarralaista de la rue Poço dos Negros. « C'est comme si nous étions partis ici à la recherche d'un trésor, on ne sait pas lequel, on ne sait pas comment, il y a un côté assez déceptif de ne pas trouver. Le trésor merveilleux. Et puis il y a cette carte que j'ai trouvé dans la boutique de Poço dos Negros, tu l'as vue, c'est une carte d'Europe probablement, elle date des années 60 et tu as remarqué un triangle rouge dessiné. On voit trois points : Lisbonne, Oran et Mimizan. Il y a un numéro de téléphone griffonné et aussi un nom illisible. Alors on s'est dit : "Cette carte qui probablement masque un trafic post-Debord, elle doit amener à un trésor, mais lequel ? Et comment le trouver ? Et si on ne le trouve pas, pourquoi ne prend-on pas en compte la déception ou l'ennui ou la banalité dans ce voyage." » Pessoa avait comme but de faire connaître sa ville trop peu connue. À Lisbonne, tels des anges déchus, dans une situation entre le trop lointain et le trop proche, le millimètre s'explore comme le kilomètre. Savoir quelle forme prend cette ville, mais peut-on savoir ce qu'est la forme d'une ville ? |